Cette semaine, c’est le référent du pôle Méthodologie et outils de recherche Thomas Davergne qui nous explique son rôle.
Thomas Davergne : Je m’appelle Thomas Davergne, j’ai 24 ans. J’ai fait ma formation de kiné à l’école d’Amiens, j’ai eu mon diplôme en 2013. Depuis j’ai fait un master 1 et 2 en recherche clinique sur Paris. Cette année, je suis un nouveau master accès sur la méthodologie d’évaluation des techniques de rééducation.
TD : Pour moi, la kinésithérapie est un accompagnement humain, complexe, nécessaire et précieux, au carrefour d’une multitude de sciences (oui, c’est pas évident en une phrase).
TD : Pour cet édition 2016, je me suis proposé comme référent du pôle “Méthodologie et outils de recherche”.
MC : Quelle est ta première expérience CIFEPK ?
TD : J’ai connu le CIFEPK il y a deux ans, j’avais adressé au comité scientifique le résumé de mon mémoire de recherche pour le présenter en communication libre.
MC : Une petite anecdote à partager ?
TD : Ce résumé n’a pas été accepté et je n’ai pas pu participer ni même assister à l’édition 2014, faute de places. Aujourd’hui, je suis d’autant plus content de faire partie de l’organisation.
MC : Quelles sont tes aspirations pour l’édition 2016 ?
TD : Diffuser à tous les participants les meilleures informations possibles sur le métier de kinésithérapeute.
MC : Peux-tu nous en dires plus sur ton pôle ? Des intervenants de prévu ?
TD : Le pôle “méthodologie et outils de recherche” à pour objectif d’informer sur la pratique basée sur des preuves. Pour cela, les interventions de ce pôle chercheront à aiguiser l’esprit critique des participants, à apporter des notions simples et actuelles pour comprendre la recherche et montreront par des exemples concrets l’intérêt de la pratiques basée sur des preuves.
Pour présenter ce programme, de grands noms de la recherche en kinésithérapie seront présents comme le Dr Serge Mesure, le Dr Jean-Philippe Regnaux et le Pr Pierre Portero, à ne pas manquer.
MC : Comment apprendre des notions essentielles de méthodologie en s’amusant ?
TD : Un des moyens ludique pour développer son esprit critique est de lire les articles publiés chaque noël par le prestigieux British Medical Journal. Il s’agit d’articles traitant de sujets grotesques comme l’efficacité du parachute dans la prévention du traumatisme crânien.
Un aperçu sur ce lien
MC : Un dernier mot ? 😉
TD : En dernier mot, parce qu’il est évident que la pratique basée sur des preuves prendra une part de plus en plus importante dans la kinésithérapie de demain, venez-nombreux !!