G4.1: Pourquoi et comment rééduquer dignement le périnée de sa Majesté la Reine d’Angleterre et de Mr Robert de Niro ? 

Auteur et affiliation :

Sylvie SAPIN, 13 rue de l’IC – 22590 PORDIC, Sylvie.sapin@wanadoo.fr

Résumé : Même si aujourd’hui une grande part de la population française a entendu parler du périnée, voire a bénéficié d’une prise en charge de ce dernier dans le cadre d’une rééducation du post-partum, de troubles mictionnels (incontinence urinaire, pollakiurie, urgenturie, dysurie) de troubles anorectaux (incontinence anale aux gaz ou aux matières fécales, troubles de défécation) de troubles de la statique pelvienne (prolapsus vaginaux, prolapsus rectaux) ou encore dans le cadre d’une prise en charge de troubles sexuels, peu de personnes sont capables de définir correctement cette structure et son fonctionnement physiologique .

De plus, la rééducation, d’abord dite « uro-gynécologique » dans les années 1980, puis « pelvi-périnéale » dés 2001, n’a réellement été proposée  aux femmes en post-partum qu’à partir des années 1990 et reste encore timidement proposée aux hommes après chirurgie prostatique. 

Par conséquent, pour les personnes au-delà de 60 ans l’abord de cette région et des problèmes qui s’y rattachent reste souvent difficile avec un ancestral et lourd tabou qui plane encore sur ces pathologies situées dans une zone anatomique autrefois nommée sacrée ou honteuse ! 

Or les troubles de continence, par la honte et la dégradation gênante et invalidante qu’elles entraînent, compromettent l’activité physique, les relations sociales et sexuelles quel que  soit l’âge et diminue l’autonomie chez la personne âgée ou handicapée.

C’est la raison pour laquelle le dépistage et la prévention dans ce domaine est si importante.

Mots-clés : périnée, prévention, rééducation pelvi-périnéale, incontinence
Déclaration d’intérêt : L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt financier ou moral lié à cette intervention.