MS3.1 et MS4.1: Table ronde : Céphalées primaires

Auteurs et affiliations :
Anthony Halimi,  19 Rue de la Boudronnée, 21000 Dijon, halimi.anthony@gmail.com
Anthony Demont, 6 rue Petrelle 75009 Paris anthony.demont@gmail.com 
Francis Grondin, 2 chemin de concession 97432 Saint Pierre, grondin.fran@yahoo.fr

Résumé : La prévalence rapportée au cours de la vie d’avoir une céphalée a été retrouvée chez plus de 90% de la population. Les céphalées primaires sont majoritairement composées de la migraine et de la céphalée de tension. Les recommandations cliniques portent fréquemment sur les traitements pharmacologiques mais peu sur les traitements physiques et cognitifs tels que la kinésithérapie alors que de nombreuses études semblent mettre en évidence son intérêt pour la prise en charge de ces différentes formes de céphalée.
L’objectif de cette présentation est de préciser, au regard des connaissances modernes en neurophysiologie de la douleur, le diagnostic kinésithérapique et les interventions thérapeutiques efficaces pour la prise en charge des céphalées primaires.
Les critères diagnostiques des différentes formes de céphalée ont été décrits par l’International Headache Society. Toutefois, la chronicisation des céphalées provoque des conséquences sur l’appareil musculosquelettique (déficiences musculaires, articulaires et hypersensibilisation du système nerveux) nécessitant d’être évalué cliniquement afin de préciser les stratégies thérapeutiques les plus adaptées. Le nombre de publications portant sur le traitement kinésithérapique des céphalées a significativement augmenté durant les vingt dernières années. Plusieurs interventions kinésithérapiques ont été mises en évidence avec des efficacités variées pour traiter les céphalées primaires. Les traitements actifs visant l’amélioration de la gestion de la contrainte par le système nerveux central semblent être les traitements les plus efficaces pour diminuer l’intensité, la fréquence et la durée des céphalées. Les traitements passifs tels que le massage ne semblent pas permettre une amélioration sur le long terme des symptômes du patient.

Mots-clés : Céphalée primaire, Douleur chronique, Kinésithérapie
Déclaration d’intérêt : Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt financier ou moral lié à cette intervention.