CR1.1: La VNI pour les nuls

Auteur et affiliation :

Olivier CONTAL, Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) 21 Avenue de Beaumont 1011 Lausanne, olivier.contal@hesav.ch

Résumé : La ventilation non invasive est de plus en plus utilisée pour de nombreuses pathologies. Le syndrome d’obésité hypoventilation (SOH) est actuellement une pathologie qui va le plus nécessiter un support ventilatoire. Dans plus de 80% des cas, ces patients vont présenter un syndrome d’apnée hypopnée qui, s’il est supérieur à 30 événements par heure devra être pris en charge par une pression positive continue (PPC) dans un premier temps afin d’évaluer si la correction des apnées va améliorer la gazométrie diurne des patients. Le choix du masque et les répercussions que celui-ci peut avoir sur la qualité du traitement lors de la PPC est essentiel et l’expertise de kinésithérapeute peut être un atout. Si le patient reste hypercapnique, une ventilation non invasive (VNI) sera nécessaire. Les réglages devront être adaptés pour corriger les gaz du sang et optimiser la synchronisation du ventilateur avec le patient. L’ensemble des paramètres réglables sur les appareils pourront avoir un retentissement sur la qualité de la ventilation au cours du sommeil. Pour cette raison il est essentiel de connaître les interactions que peut avoir le ventilateur avec le patient.

Mots-clés : appareillage; kinésithérapie ; VNI

Déclaration d’intérêt : L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt financier ou moral lié à cette intervention.