CR14: Le rôle du masseur-kinésithérapeute dans la réadaptation cardio-vasculaire: quel entrainement pour quelle pathologie?

Auteur et affiliations : Alexis, Gillet, Kinésithérapeute, Route de Lennik 808, 1070 Bruxelles Belgique, Hôpital Erasme, Université Libre de Bruxelles, alexis.gillet@erasme.ulb.ac.be

Résumé :

L’entrainement a montré son efficacité dans de nombreuse pathologies cardiaques (Cardiopathies ischémiques, remplacements valvulaires, insuffisances cardiaques). Les experts s’accordent à donner une recommandation de Classe 1 (la plus haute) avec un niveau d’évidence scientifique A (également le plus haut). En résumé, il faut entrainer les patients atteints de ces pathologies pour améliorer leur capacité physique et leur survie.

L’entrainement en phase 2 est optimal, cette phase correspond plus ou moins à un mois après l’événement aigu. Le programme doit comporter une partie d’entrainement dynamique (2/3) et une partie d’entrainement résistif (1/3). L’intensité et le volume sont déterminants dans l’efficacité d’un programme de réadaptation cardiaque.

La multitude des pathologie cardiaques pouvant bénéficier d’entrainement impose au kinésithérapeute de connaitre les besoins de chaque pathologie. Les sujets jeunes avec des comorbidités moins importantes bénéficieront majoritairement d’une prise en charge de dynamique. Les patients insuffisants cardiaque en général plus âgés auront probablement une atrophie des muscles périphériques plus marquée qui justifie un programme de renforcement musculaire omniprésent. L’entrainement en intervalle training est également efficace dans ces pathologies nous verrons les modifications à apporter dans ce type de programme.

Dans cette présentation nous verrons comment le kinésithérapeute doit il programmer l’entrainement en réadaptation cardiaque basé sur la littérature scientifique la plus récente.

Mots-clefs : réadaptation cardiaque, entrainement cardio-vasculaire, renforcement musculaire, Insuffisance cardiaque, Déconditionnement

Déclaration d’intérêt : aucun