COM13.3: Gériatrie

Les capacités d’imagerie motrice sont-elles un facteur prédictif du risque de chute chez les personnes de plus de 65 ans vivant à domicile ?

Auteur et affiliation : 

L. Orillard, lisa.orillard@gmail.com, Haute Ecole Provincial de Hainaut Condorcet boulevard Gustave Roullier 1, Internal Postal Box AC14, Charleroi

Résumé :

Introduction : Les chutes chez les personnes âgées constituent aujourd’hui un problème majeur de la santé publique. Elles concernent plus d’une personne sur trois de plus de 65 ans et vivant à domicile. C’est pourquoi de nouvelles méthodes tentent d’être mises au point comme l’imagerie motrice. Cet outil de rééducation dans le domaine de la gériatrie est intéressant notamment pour la prévention des chutes. Cependant pour une utilisation optimale de l’imagerie motrice il semble intéressant d’évaluer les capacités d’imagerie motrice et de savoir si un éventuel lien existe avec le risque de chute. L’objectif de cette étude sera de déterminer si les capacités d’imagerie motrice peuvent être considérées comme un facteur prédictif du risque de chute chez les personnes âgées de plus de 65 ans et vivant à domicile.

Méthode : Notre étude comprend 69 sujets âgés de 65 à 80 ans divisés en 3 groupes selon le niveau d’activité physique. Chaque sujet a passé des tests évaluant l’équilibre statique et dynamique ainsi que les capacités d’imagerie motrice.

Résultats et discussion :  Les résultats montrent une différence significative entre les performances d’équilibre des différents groupes. Les capacités d’imagerie motrice sont d’autant plus conservées chez les personnes âgées sportives comparées aux personnes âgées actives ou sédentaires. De plus, les corrélations obtenues entre les capacités d’imagerie motrice et le risque de chute nous permettent de confirmer l’hypothèse de départ : les capacités d’imagerie motrice peuvent être un facteur prédictif du risque de chute.

Conclusion : Les résultats montrent une corrélation entre les capacités d’imagerie motrice et le risque de chute. Il serait alors intéressant d’évaluer les capacités d’imagerie motrice implicite chez les personnes âgées et d’évaluer le lien avec le risque de chute et l’équilibre.

Mots clés : vieillissement, équilibre, personnes âgées, risque de chute, imagerie motrice, imagerie mentale, activité physique.

Déclaration d’intérêt : L’auteur ne déclare pas de conflit d’intérêt

Effets d’un programme d’entraînement en Thermo Training Room® chez des patients atteints d’arthrose de genou

Auteurs et affiliations : 

CASTELLO Charlotte, DORBAN Gauthier, JACQUEMIN Denis, STAUDT Catherine, LEBLANC Vanessa, VAN BELLE Astrid, TUBEZ François
Laboratoire de Kinésithérapie, Département Paramédical, Haute École Robert Schuman de Libramont, 64 rue de la Cité, 6800 Libramont-Chevigny (Belgique), francois.tubez@hers.be

Résumé :

Introduction – L’arthrose est une pathologie répandue, évolutive et pour l’instant incurable. La mise en place d’une prothèse est souvent décidée lorsque la pathologie atteint un stade trop important. Aucune étude n’a aujourd’hui évalué clairement l’impact d’un sauna infrarouge sur celle-ci. Par contre, l’activité programmée a pu démontrer des effets positifs sur cette pathologie.

Objectif – Évaluer l’impact de la Thermo Training Room® sur les patients atteints d’arthrose de genou.

Méthode – 8 patients ont participé à l’étude et ont été randomisés en deux groupes : Température Tropicale (TT) et Température Ambiante (TA). Chacun des deux groupes a réalisé, pendant cinq semaines à raison de deux séances d’une heure par semaine, une activité programmée. Cette activité est effectuée selon le groupe, en sauna infrarouge ou en température ambiante. Cinq paramètres d’évaluation ont été choisis pour analyser l’effet du traitement sur la douleur, la fonction, la vie quotidienne et l’inflammation du genou.

Résultats – Les deux groupes ont présenté une amélioration des différents paramètres. Le groupe TT montre davantage de paramètres évoluant significativement positivement que le groupe TA.

Conclusion – Malgré la tendance dessinée par le groupe TT, on ne peut admettre avec certitude qu’il est préférable de faire une activité en TTR en cas d’arthrose.

Mots clés : Arthrose, Infrarouge, Chaleur, Activité Physique, Gonarthrose, Thermothérapie

Déclaration d’intérêt : Les auteurs ne déclarent pas de conflits d’intérêt