Interview #10 – Pierre Gregis

Au tour de Pierre Gregis, notre second membre du pôle musculo-squelettique, de se dévoiler !

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MC : Bonjour Pierre, peux-tu te présenter succinctement ?
Pierre Gregis : GREGIS Pierre 24 ans, diplômé de 2013 à l’IFMK de Strasbourg. J’ai assisté à plusieurs colloques et congrès en kinésithérapie du sport, j’ai commencé le programme de formation McKenzie ainsi que celui de the Running Clinic.

MC : Est-ce que tu as déjà évolué dans les assos ?
PG : Depuis mon arrivée en K1, j’ai toujours fait de la représentation étudiante. J’ai commencé au sein de l’association locale (AEKS), puis à la fédération de ville (AFGES) et à la FNEK où je m’occupais de la formation. En plus de mes engagements pour l’évolution des conditions de formation et de la vie étudiante, j’ai participé à des associations d’événementiel comme les EKORAID.

MC : Peux-tu décrire ta vision de la kiné ?
PG : Pour moi, la Kinésithérapie est comme un enfant. Elle est vivante et pleine d’avenir mais le chemin est encore long avant que la profession atteigne le niveau d’organisation et de rigueur scientifique nécessaire pour faire face aux enjeux de santé publique qui l’attendent.

MC : Quel est ton poste dans l’équipe du CIFEPK ?
PG : Je suis référent du pôle Musculo-Squelettique. J’oeuvre de concert avec Florence [Hapillon NDLR, cf interview #3] pour proposer aux participants des interventions variées et de qualité, et nous ne sommes pas trop de deux car ce champ de la kinésithérapie est très vaste. J’espère que nos choix satisferont les attentes des participants et leur permettront d’aller un peu plus loin dans leurs réflexions et leur pratique.

 

MC : Quelle est ta première expérience CIFEPK ?
PG : J’étais en K2 lors de l’édition 2012 qui se tenait à Rennes. C’était une expérience très enrichissante, autant sur le plan intellectuel que sur le plan humain. Depuis, je n’arrive plus à me passer de cette formidable émulation et c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de participer à cette aventure.

 

MC : As-tu une anecdote ? 🙂
PG : Dans la nuit du samedi au dimanche lors de l’édition 2012 à Rennes, il y a eu une grosse tempête de neige. La ville a été complètement paralysée. Nous avons roulé durant 17 longues heures pour revenir à Strasbourg et sommes arrivés juste à l’heure pour les cours du lundi matin.

 

MC : Parlons de l’édition 2016, que souhaites-tu voir ?
PG : L’équipe d’orga de l’édition 2014 avait placé la barre très haut. Le premier défi pour 2016 sera de ne pas perdre en convivialité et en qualité malgré l’augmentation importante du nombre de participants. J’avais quelques doutes mais depuis notre dernière réunion avec la visite des locaux et la mise en forme du programme de formation, je vous annonce que l’édition 2016 restera longtemps dans les mémoires.

 

MC : Peux-tu nous en dire plus sur ton pôle ?
PG : L’objectif du pôle musculo-squelettique est très simple et concret par rapport à d’autres, il suffit de créer un programme de formation !
Là où les choses se compliquent c’est lorsqu’il faut choisir les sujets… Qu’est-ce que les participants attendent, comment motiver les intervenants pour qu’ils acceptent de venir, comment contenter tout le monde etc.
Contenter tout le monde avec une seule formation est impossible et ce n’est pas l’objectif à mon sens. Il y a assez de formations différentes sur chaque créneau pour que chacun trouve son bonheur.
Motiver les intervenants pour qu’ils acceptent de venir n’a pas été nécessaire, car la renommée grandissante du CIFEPK et la volonté des intervenants de partager leurs connaissances s’en sont chargées. Le plus gros du boulot avec les intervenants est de bien communiquer pour préparer au mieux l’événement.
Pour ce qui est des attentes des participants, j’espère que nous les satisferons, mais surtout que nous leur proposerons des sujets et des ouvertures d’esprit auxquels ils ne s’attendaient pas. Je pense qu’un des rôles du CIFEPK est de donner aux participants l’envie et les outils de se dépasser et d’aller plus loin car ce sera à eux de faire évoluer les pratiques et la profession.

MC : Merci beaucoup pour tes réponses. Un dernier mot ?
PG : Je n’aime pas avoir le dernier mot car il clot la discussion or c’est la discussion qui fait avancer les choses.

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